Salut ! Aujourd’hui on va parler du cloaking, cette technique un peu mystérieuse dont tu as peut-être déjà entendu parler.
En deux mots, le cloaking consiste à montrer un contenu différent aux moteurs de recherche et aux internautes. Ouais, c’est un peu vicelard !
Pour Google et ses petits copains, c’est évidemment interdit. Ils considèrent ça comme de la triche, car l’idée c’est que tout le monde voit la même chose. Logique !
Mais dans certains cas, personnaliser le contenu selon l’utilisateur est toléré. Par exemple, quand Amazon te propose des articles similaires à ce que t’as déjà maté, quand YouTube te propose des contenus adaptés à tes goutes… Bref tu vois où je veux je venir.
Le cloaking c’est une technique puissante et on va voir ensemble comment ça marche, à la fois pour le référencement naturel (SEO) et pour la pub en ligne (media buy).
Et surtout, est-ce que c’est vraiment du Black Hat ? Autrement dit, est-ce qu’on risque sa peau en l’utilisant ? Réponse dans cet article !
1. Le Cloaking dans le SEO
Le cloaking, c’est une technique qui consiste à montrer un contenu différent selon que tu sois un robot ou un vrai internaute.
Concrètement, quand Google envoie son petit robot crawler pour analyser une page web, il ne va pas voir la même chose que toi quand tu navigues sur le site. Ah le coquin !
Pour faire simple, on peut créer deux versions d’une page :
- Une optimisée pour le SEO, avec tous les bons mots-clés pour bien ranker dans les résultats de recherche.
- Et une autre plus commerciale, avec des gros boutons, des promos flash… pour te pousser à l’achat.
Et on sert la version adaptée à chaque visiteur : SEO aux robots, business aux humains.
Bien sûr, pour Google c’est de la triche ! Son but c’est que tout le monde ait accès à la même info. Donc le cloaking est interdit par ses règles (guide lines).
Voici d’autres exemples d’utilisation du cloaking pour le SEO :
- Montrer du contenu original et de qualité aux moteurs et du contenu dupliqué ou de mauvaise qualité aux utilisateurs.
- Utiliser le cloaking pour optimiser le netlinking interne d’un site en ne montrant aux moteurs que les liens utiles au référencement. Les autres liens ne sont visibles que pour les visiteurs humains.
- Mettre en place des portes dérobées (doorway pages) uniquement optimisées pour certains mots-clés, qui ne sont visibles que par les robots de Google. Les utilisateurs atterrissent sur d’autres pages.
- Cloaker du contenu selon la localisation géographique détectée, pour cibler le référencement sur des mots-clés pertinents localement.
Le cloaking permet donc de tromper les moteurs pour améliorer son référencement SEO mais attention c’est risqué et totalement interdit. T’es prévenu amigo.
2. Le cloaking dans le media buy
Passons maintenant à l’utilisation du cloaking dans le media buy. Je vais pas te mentir c’est ce qui, aujourd’hui, m’excite le plus.
Ici, cela consiste à créer deux versions d’une page :
- Une « white page », conforme et sûre, destinée à la modération des annonceurs (FB, Google…).
- Une « black page » plus agressive, avec des arguments marketing super puissants.
Un outil de cloaking se charge ensuite de rediriger chaque visiteur vers la page adaptée.
Les robots de modération atterrissent sur la white page inoffensive. Les vrais utilisateurs, eux, se retrouvent face à la black page qui a un marketing aux petits oignons.
Cette technique permet plusieurs usages :
- Contourner les règles strictes des réseaux publicitaires comme Google Ads, Facebook Ads, TikTok… En affichant une page anodine en modération, on peut ensuite pousser plus loin en phase de diffusion.
- Filtrer le trafic pour ne conserver que les visiteurs ciblés, en se débarrassant des VPN, proxies, bots, et toutes personnes n’entrant pas dans la cible. Le cloaking garantit un trafic de meilleure qualité. Et c’est ce qu’on veut non ?! 😇
- Cacher ses landing pages performantes de la concurrence. Les marketeurs ou outils d’espionnage n’ont accès qu’à la white page sans intérêt. On garde ses funnels secrets ! 🤫
- Bypasser certaines règles fixées par les annonceurs en cloakant le trafic entrant. Par exemple, restreindre l’affichage à certains sites.
- Personnaliser totalement les pages en fonction des cookies, du parcours ou des données de l’utilisateur. Pour une expérience sur-mesure qui booste les conversions.
- Afficher du contenu localisé selon l’emplacement détecté. On maximise ainsi le taux de conversion en s’adaptant à chaque visiteur.
- Varier l’offre promotionnelle ou les arguments en testant plusieurs black pages, afin de trouver la formule gagnante.
3. Alors, c’est vraiment BlackHat ?
On arrive à la question qui brûle les lèvres : est-ce que le cloaking c’est vraiment se tourner du côté obscur de la force ? Autrement dit, est-ce que c’est totalement BlackHat ?
La réponse courte est : oui, dans la plupart des cas le cloaking reste une technique BlackHat, donc risquée et non éthique.
En SEO, on l’a vu, cette pratique ne respecte clairement pas les règles imposées par Google (et les autres moteurs de recherches comme Bing, DuckDuckGo…).
Le but est de tromper l’algorithme pour gagner des positions de manière déloyale. C’est mal et ça peut mener à de lourdes sanctions si on se fait choper ! 👮🏻♀️
En Media Buy, le constat est le même. Le cloaking permet de contourner les règles strictes des régies publicitaires en leur montrant du contenu conforme et aux utilisateurs des pages plus agressives. Encore une fois, on ne respect pas les règles…
Si le cloaking peut rendre de fiers services pour gonfler ses conversions, il présente aussi des dangers juridiques. Sans parler des questions éthiques que ça soulève sur la transparence du net.
Au final, même utilisé ponctuellement, le cloaking reste une pratique à manier avec d’infinies précautions.
A toi de jouer. 🖖🏻😇